Nos étoiles

Définition : Une étoile est un corps céleste plasmatique qui rayonne sa propre lumière par réactions de fusion nucléaire, ou des corps qui ont été dans cet état à un stade de leur cycle de vie, comme les naines blanches ou les étoiles à neutrons1. Cela signifie qu’ils doivent posséder une masse minimale pour que les conditions de température et de pression au sein de la région centrale — le cœur — permettent l’amorce et le maintien de ces réactions nucléaires, seuil en deçà duquel on parle d’objets substellaires. Les masses possibles des étoiles s’étendent de 0,085 masse solaire à une centaine de masses solaires. La masse détermine la température et la luminosité de l’étoile.

Une constellation est un « groupe d’étoiles voisines sur la sphère céleste, présentant une figure conventionnelle déterminée, à laquelle on a donné un nom particulier » ; c’est aussi une « région du ciel conventionnellement délimitée qui inclut ce groupe d’étoiles ».

Étoiles filantes : les Perséides d’août

Les pluies d’étoiles filantes – qui n’ont bien sûr rien à voir avec les étoiles -, aussi appelées essaims météoritiques, sont en réalité des micrométéorites qui croisent l’orbite terrestre. Laissées dans le sillage de leur astre-parent, en général une comète, elles peuvent être plus fréquentes à certaines périodes de l’année, à l’instar des célèbres Perséides (nommées ainsi, car elles semblent jaillir de la constellation de Persée) dont le pic d’activité se produit chaque année vers le 12 ou 13 août, lorsque la Terre traverse des nuées plus ou moins denses.

L’expression « étoile filante » est trompeuse. Il ne s’agit pas d’étoiles qui filent mais de grains de poussière pénétrant la haute atmosphère de la Terre à des vitesses comprises entre, environ, 30 et 70 km/s. L’échauffement provoqué par le frottement dans l’air arrache alors les électrons des atomes : c’est une ionisation. Elle se traduit par une brillante et très brève traînée de lumière qui zèbre le ciel.

L’origine de ces corpuscules, dont beaucoup sont aussi gros qu’un grain de riz, est principalement cométaire. Quand notre planète, sur sa trajectoire autour du Soleil, croise les multiples filons de poussière que les comètes ont laissés dans leurs sillages, les météores pleuvent par centaines chaque heure. On parle alors d’essaim météoritique mais le terme le plus souvent utilisé est « pluie d’étoiles filantes ».

Qu’est-ce qu’un astéroïde ? Un embryon de planète

En effet, la plupart des astéroïdes gravitent entre Mars et la planète géante, au sein de la « ceinture principale d’astéroïdes », entre 330 et 500 millions de kilomètres du Soleil. De forme patatoïde, à l’exception du corps dominant Cérès (le premier découvert, en 1801) qui est un sphéroïde de 940 km de diamètre, tous ces corps de tailles variables sont classés dans trois familles distinctes, de par leur composition :

les plus nombreux (environ 75 %) sont de type carbonés (C) ;
suivent les silicatés (type S) ;
et les métalliques (type M).

La population de ceux qui mesurent plus d’un kilomètre de diamètre est estimée à un million, dont 90 % ont d’ores et déjà été identifiés. Certains sont déviés de leur trajectoire et peuvent croiser l’orbite de planètes comme la Terre (géocroiseurs). Quand ils mesurent plus de 130 mètres et s’approchent à moins de 8 millions de kilomètres de notre planète, ils sont classés comme « potentiellement dangereux ».

Les comètes, fossiles du Système solaire

Beaucoup plus hétérogènes et poreux, les noyaux de comète sont un amalgame de différents matériaux créés au sein de la nébuleuse primitive, il y a plus de 4,5 milliards d’années. C’est parce qu’ils conservent, dans leurs glaces, des grains qui n’ont pas changé depuis cette période, que les chercheurs s’intéressent de très près à ces corps célestes de taille variable (de quelques centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres). La matière piégée témoigne des ingrédients présents autour du Soleil lors de la formation des planètes.

Les comètes, du latin coma qui signifie chevelu, doivent surtout leur appellation à l’activité qui les caractérise lorsqu’elles pénètrent dans l’arène du Système solaire interne, après avoir franchi la limite de glace (à environ 600 millions de kilomètres du Soleil). Les matériaux les plus volatils se subliment à mesure que l’astre se rapproche de notre étoile, formant ainsi une atmosphère, la chevelure et aussi deux queues (gaz ionisés et poussière) qui peuvent parfois être visibles à l’œil nu depuis la Terre.