Terre
Sol riche en sels minéraux, présence des cratères et relief très varié; Importantes quantités d’eau (sous différentes formes, surtout salée), caractéristique de la présence de vie; Atmosphère composée d’azote (N2), d’oxygène (O2), d’argon (Ar), mais aussi de dioxyde de carbone (CO2), de vapeur d’eau (H2O) et d’autres gaz; Températures variant entre -60oC et 45oC; Révolution de 365,25 jours terrestres; Rotation de 24 heures terrestres; 1 satellite connu : la Lune.


La zone habitable stellaire est le domaine autour d’une étoile dans lequel les planètes présentes pourraient avoir de l’eau liquide à leur surface, si les autres conditions pour cela sont réunies. L’eau liquide est considérée comme l’élément le plus important pour la vie, en grande partie en raison du rôle de solvant qu’elle joue sur Terre. Pour qu’une planète présente de l’eau liquide à sa surface, sa distance à l’étoile doit lui permettre d’avoir une température de surface comprise entre 0 et 100 °C et avoir une masse suffisante pour retenir son atmosphère et son eau. Cette zone habitable dépend du type d’étoile : plus cette dernière est chaude et plus la zone dite habitable est éloignée. De plus, les étoiles deviennent plus lumineuses avec l’âge, repoussant la zone toujours plus loin. Dans le système solaire, on estime que la zone habitable se situe entre 0,95 et 1,5 unité astronomique.
Un objet situé en dehors de la zone habitable peut néanmoins abriter de l’eau liquide sous sa surface et, de ce fait, être potentiellement propice au développement de formes de vie. On pense que ce pourrait notamment être le cas d’objets tels que Ganymède, Cérès ou Encelade et d’exolunes chauffées par effet de marée.
Le cycle de l’eau peut paraître immuable. Il ne l’est pas. Dans les 500 000 kilomètres cubes que les mers évaporent chaque année et qui retombent sous forme de précipitations, une petite partie est en effet piégée dans le sol, où elle peut être accumulée plusieurs millions d’années durant, produisant à terme de gigantesques réserves. C’est là que l’homme puise le gros de ses ressources potables. C’est là aussi que l’avenir de l’humanité pourrait se jouer. A moins que les hommes ne parviennent un jour à exploiter les eaux juvéniles, qui se trouvent à des centaines de kilomètres de profondeur, et datent de l’origine de la planète Terre.
«Toute roche située à plus de 50 m environ sous nos pieds contient de l’eau, explique Ghislain de Marsily, titulaire de l’Académie des sciences à Paris. Cette eau peut s’écouler facilement, comme dans de larges fissures en créant parfois de véritables rivières souterraines, ou en se propageant entre les grains sableux du sol. Elle constitue alors des réservoirs d’eau appelés « aquifères » ou « nappes ». Mais il existe également des aquifères situés à des milliers de mètres de profondeur».

Un noyau terrestre divisé en deux couches
De nature liquide, le noyau externe (densité de 10) se compose de 80 à 85 % de fer, le reste étant constitué d’éléments plus légers qui restent à déterminer en détail. On estime cependant qu’il devrait au moins y avoir du soufre et du silicium, en plus de 5 % de nickel (qui est, lui, plus dense que le fer). La matière en fusion y est en mouvement (il fait plus de 4.000 °C à cette profondeur). Elle génère ainsi, par effet dynamo, le champ magnétique terrestre.
Pour sa part, le noyau interne (densité de 13) est solide. Il se compose à 80 % de fer et à 20 % de nickel. En 2013, sa température a une nouvelle fois été estimée par des méthodes expérimentales. Elle devrait se situer entre 3.800 °C et 5.500 °C. La graine, l’autre nom du noyau interne, serait elle aussi en mouvement. Elle tournerait même, sous l’action du champ magnétique terrestre, plus vite que le reste de la planète. On parle de rotation différentielle.